Les questions environnementales font de plus en plus partie des préoccupations des gens. Parmi les revendications de la récente crise des Gilets Jaunes on retrouve en tête de liste outre l’amélioration du pouvoir d’achat et plus de démocratie participative, le respect de l’environnement.

Les modes de production globalisés qui polluent la planète sont vivement remis en cause par une grande majorité de la population. Il en va de même pour cette société dans laquelle le consumérisme est devenu roi. Désormais, on commence à se poser des questions sur le plastique ou les emballages dont les industriels ont tendance à abuser. Ne faudrait-il pas diminuer, voire bannir, ces produits afin que nos océans ne deviennent pas des poubelles qui étouffent les poissons ?

Il en va de même en ce qui concerne la publicité et l’usage massif de prospectus ou dépliants papier. De plus en plus, la grande distribution se tourne vers la dématérialisation comme on peut le voir avec le catalogue Carrefour ou Leclerc.

La publicité papier

Nous recevons tous des catalogues et prospectus dans nos boîtes à lettres et nous en sommes assez friands. D’après des sondages récents 87% des sondés déclarent lire ce type de documents lorsqu’ils s’approchent de leurs centres d’intérêts. En même temps, 90% d’entre eux s’inquiètent de l’impact que les catalogues ont sur l’environnement.

Bien que l’usage de papier ait un certain impact sur notre écosystème, il est important de souligner ici qu’il ne détruit pas nos forêts. De nouvelles techniques permettent de le fabriquer et de l’exploiter en respectant au maximum l’environnement. Depuis plusieurs années les filières du papier et de l’impression ont développé des moyens de production nettement moins polluants. De nos jours on rejette 80% moins de substances nocives dans l’eau qu’il y a vingt ans.

Cependant, chaque foyer reçoit l’équivalent de 40 kilos de prospectus dans sa boîte aux lettres par an, ce qui est tout de même considérable.

Grâce à des méthodes d’évaluation environnementales, on peut maintenant analyser le cycle de vie d’un flyer. De sa création à sa distribution jusqu’à la fin de sa vie on peut déterminer son impact sur notre écosystème.

 La publicité papier se retrouve finalement à la poubelle ce qui coûte 110 millions d’euros à la collectivité par an pour un traitement de plus d’un million de tonnes de déchets !  Afin de limiter cette production effrénée de prospectus publicitaires une loi a été votée en 2006 pour que les producteurs participent financièrement au retraitement des déchets produits par la publicité papier.

C’est pour cette raison que les distributeurs ont réduit la pagination et la taille des flyers et catalogues. Non seulement ils réalisent ainsi des économies mais en plus ils réduisent l’impact environnemental. C’est donc du gagnant-gagnant.

Communication dématérialisée

Les distributeurs, comme mentionné précédemment, ont commencé aussi à se détourner de l’emploi massif de la publicité papier pour passer à la communication dématérialisée. Bien que cela ne soit pas la panacée, cette technique permet de cibler ses clients et répondre plus directement aux attentes du consommateur. On rappelle néanmoins que la diffusion massive de publicités sur le Web peut-être tout aussi nocive en termes d’émission de CO2 que celles sur papier.

Tout est donc une question de mesure. Les nouvelles technologies au service du marketing peuvent avoir un véritable impact positif sur la planète. Il suffit de les utiliser de manière rationnelle !