Le processus de rencontre dans le monde virtuel est très différent de celui qui existe dans le monde réel.

Dans la vie de tous les jours, la rencontre commence le plus souvent par une proximité spatiale et une attirance physique. Quand ces deux éléments sont réunis, s’en suit généralement une période plus ou moins longue pour découvrir s’il existe des centres d’intérêt communs. Ce n’est généralement que lorsqu’une affection solide s’est développée autour de ces points communs que l’acte sexuel a lieu. C’est donc le plus souvent un processus arrivé fortuitement mais dans un univers connu et qui s’inscrit dans la durée pour assurer une certaine pérennité.

A contrario, sur internet, sont mises en relation des personnes inconnues et ouvertement en recherche qui ne se rencontrent physiquement qu’après une période plus ou moins longue d’échanges. Cela débouche de plus en plus fréquemment et rapidement sur une relation sexuelle qui sera ensuite suivie ou pas de recherche d’affinités. C’est donc un processus programmé dans un univers inconnu et qui vise la jouissance rapide.

On voit bien que nous sommes sur deux processus radicalement différents ! Est-ce la raison pour laquelle 6 célibataires sur 10 n’ont pas encore succombé à la recherche en ligne ? Pour cela, interrogeons-nous sur les risques perçus et associés face à cette démarche.

On peut les regrouper sous six catégories de risques liés à : la performance, la perte de temps, l’intégrité physique, l’image sociale, l’autonomie financière et l’équilibre psychologique.

Quels types de sites il faut faire attention

Pour la performance, l’utilisateur peut se demander si ce type de site va lui permettre de réaliser des rencontres pertinentes avec des personnes compatibles. Bien conscient de ce risque, les sites ont multiplié les astuces pour le réduire. Aux questions permettant de briser la glace, se sont substitués des questionnaires d’affinités beaucoup plus pointus voire désormais des sites communautaires sur un facteur discriminant comme la religion. Le souci, c’est que si l’amour se réduisait à une simple équation, cela ferait longtemps que tout le monde serait avec sa moitié et personne n’aurait plus besoin de site de rencontre Dans la « vraie vie », c’est assez similaire. Tout le temps passé après la première attirance physique est aussi là pour s’assurer d’une compatibilité possible.

Pour la perte de temps, elle est cette fois-ci a priori plus importante que dans la « vraie vie ». Il faut d’abord choisir son site en fonction de ses attentes et du public recherché. Ensuite, il faut remplir consciencieusement son profil soit pour être « vendeur », soit pour optimiser les résultats de matching. Ensuite, il faut encore passer du temps à sélectionner les profils susceptibles de nous intéresser, puis prendre enfin le temps d’échanger avant d’envisager un quelconque rendez-vous physique sachant que si ce dernier a lieu, tout le travail de recherche de compatibilité restera à faire.

Pour le risque physique qui est surtout partagé par la gente féminine, la situation est mitigée. D’un côté, les sites de rencontre offrent plus de souplesse pour arrêter à tout moment et sans heurt une discussion qui déraperait. De l’autre côté, n’ayant pas accès directement à son interlocuteur et n’ayant aucune caution sur ce dernier, l’utilisateur n’a aucune assurance sur la véracité des informations communiquées ni sur les vrais objectifs de son interlocuteur En clair, soit l’utilisateur est averti et dans ce cas-là, le site de rencontre peut lui permettre de limiter le risque physique, soit il ne l’est pas et le risque est alors plus important que dans la « vraie vie ».

Pour l’image sociale, les stéréotypes ont la vie dure et même si de plus en plus de gens ont recours aux sites de rencontre, les couples qui s’y forment ont encore du mal à l’avouer à leur entourage. Contrairement aux rencontres traditionnelles qui se font dans le cadre d’un petit groupe connu, la rencontre sur internet oblige à s’exposer aux yeux de tous y compris de son entourage personnel et professionnel. C’est le facteur qui ressort avant tous les autres comme un frein à l’adoption auprès des non utilisateurs célibataires.

Pour l’autonomie financière, c’est plus la gente masculine qui cette fois-ci ressent le risque, beaucoup de site donnant un accès libre ou beaucoup moins coûteux aux femmes. Et là encore, la situation est paradoxale. Quand les sites sont gratuits, beaucoup d’utilisateurs se plaignent de la pauvreté des profils rencontrés avec notamment beaucoup d’utilisateurs ne recherchant que des coups d’un soir et devenant agressifs quand l’interlocuteur ne répond pas à leurs attentes. A contrario, si les sites payants rassurent par la modération mise en place, selon l’Ifop en 2012, 69% des utilisateurs en trouvaient les prix pratiqués trop élevés. Il faut dire que pour avoir expérimenté les prix variant du simple au quadruple en fonction de la durée de l’abonnement, les options payantes sans lesquelles l’abonnement déjà souscrit ne sert à rien et les reconductions automatiques d’abonnement, j’ai été à titre personnel très échaudé

Existe-t-il des solutions pour une meilleure vie de couple

Pour l’équilibre psychologique enfin, il s’agit de la perte d’estime qu’une personne peut rencontrer en s’inscrivant sur un site (« je ne suis pas capable de rencontrer des gens en vrai ») ou de la peur suscitée à l’idée de rencontrer une personne et que le rdv se passe mal faute de correspondre aux attentes de cette dernière. La première peur rejoint le risque social quant à la deuxième elle est similaire à celle rencontrée lors d’une « vraie rencontre » à l’approche du premier rendez-vous en tête-à-tête. Pour être sûr de vivre une vie de couple heureuse ; il existe sur le web plusieurs sites qui vous donnent conseils pour vivre en harmonie totale avec votre partenaire, nous pourrons vous conseiller le site http://www.fantastic-couple.com dédié au coaching amour et astuces pour sauver son couple !

En conclusion, si rencontres réelles et virtuelles ont des processus radicalement différents, les risques perçus sont finalement assez similaires. Les principales différences qui ressortent au détriment des sites concernent un temps passé plus important et un manque d’anonymat.

Partagez-vous ces ressentis et avez-vous des trucs ou suggestions pour limiter les risques perçus ?