Les engrais N sont les plus utilisés lors du premier passage d’azote sur les céréales à paille.

Ce premier rapport constitue la base la plus importante pour la mise en place du nombre d’épis et donc certainement du rendement potentiel. Pour cela, il faut respecter des règles simples.

     Après avoir fait le calcul des besoins en azote de la culture, en tenant compte de l’espèce, de la variété avec sa destination et de son potentiel de rendement, il faut déduire les unités déjà absorbées et les unités du reliquat azoté (au moins dans les 2 premiers horizons). De cette dose est mis en place le fractionnement en 2, 3 ou 4 passages.

Pour la première dose d’azote, il faut définir :

La date

La date du premier passage qui dépend du développement plus ou moins important de la céréale. Plus le tallage est important avec des belles feuilles signe d’une biomasse développée, plus cet apport peut attendre fin février début mars, surtout si les reliquats azotés sur les deux premiers horizons sont supérieurs ou égal à 40 uN/ha. Si les reliquats sont inférieurs, le premier rapport doit rester précoce.

La dose

La dose de ce premier passage qui dépend également du développement de la céréale, mais surtout du niveau de reliquats azotés dans le sol. Si les reliquats sont supérieurs à 40 uN/ha sur les deux horizons, alors le premier passage doit être minoré de 20 uN/ha. Sinon, faire un premier apport sur la base du calcul des besoins et de son fractionnement.

La forme

La forme qui va dépendre du type de sol qui motivera le choix d’une forme solide ou liquide. Si les sols sont lourds ou légers, le passage restera plutôt précoce avec les engrais N solides. On utilisera de préférence de l’azote avec d’autres minéraux comme le soufre, la magnésie, le calcium, le phosphore …

Il faut tenir compte :

De la vie du sol

A la sortie d’hiver, les engrais N sont aussi utiles pour la plante que pour le sol. Effectivement, la plante puise dans la solution du sol l’azote dont elle a besoin. Mais les micro-organismes prélèvent également de l’azote afin de favoriser la minéralisation de printemps. Celle-ci facilite et augmente par la suite les approvisionnements pour les besoins de la culture. Pour cette raison, cet apport, même à dose faible, est utile pour le sol.

Du respect de l’environnement

Du respect de l’environnement. Toute forme, association et formulation, qui permet de limiter fortement les pertes par lessivage et par volatilisation est à choisir en priorité.

Pour toutes ces raisons et contraintes, la Sté TIMAC AGRO développe des gammes azotées très efficaces pour la nutrition de la plante en évitant les pertes d’unités non récupérables. La technologie APEX N-PROCESS permet une réduction de 58% des pertes d’azote ammoniacal par volatilisation. Nos différentes formules permettent de répondre aux besoins simultanés du sol et de la plante en offrant toujours plusieurs éléments nutritifs.

Depuis 3 ans, nous proposons systématiquement de ne pas oublier le phosphore au printemps, car cet élément est en quantité limitante du fait que le sol est froid et la vie microbienne encore au ralenti. N’oublions pas que les sols sont bloquants et ne fournissent qu’insuffisamment le phosphore, en particulier à la sortie de l’hiver. N’oublions pas également que le phosphore joue un rôle primordial dans le fonctionnement de la plante, il permet de valoriser la fertilisation azotée.

Notre appli PHOSPH’OR vous permettra de cibler la bonne dose de phosphore à mettre avec l’azote du premier passage.

phosphor